Les
formalités
N'oubliez pas votre passeport et vérifiez
sa validité. Certaines
nationalités nécessitent un visa. Renseignez-vous
auprès du Consulat du Maroc à Paris au 01 56
56 72 00. Le séjour "tourisme" est limité
à 3 mois.
Si votre animal domestique vous accompagne, munissez-vous
de son certificat de bonne santé datant de moins de
10 jours, ainsi que d'un certificat antirabique .
Douane
Il existe des réglementations
sur :
- l'alcool (1 bouteille de vin et 1 bouteille d'alcool ou
2 bouteilles de vin par adulte) et le tabac (200 cigarettes
ou 50 cigares ou 250 g de tabac par adulte).
- les armes et les munitions (50 cartouches par fusil) de
chasse. Les fusils à canon rayé sont interdits.
- le matériel de prises de vue professionnel. Mais
pas de soucis pour vos clichés souvenirs. Nous vous
rappelons qu'il est interdit d'importer ou d'exporter des
dirhams.
La
monnaie
•
La monnaie marocaine est le dirham (DH) divisé en 100
centimes. Il existe des billets de 10,20, 50, 100 et 200 DH,
des pièces de 1, 5 et 10 DH et de 5, 10, 20 et 50 centimes.
•
Vous ne pourrez vous procurer des dirhams qu'au Maroc. Ne
changez pas d'argent dans les rues, c'est illégal.
Vous avez tout intérêt à passer par les
banques ou établissements agréés (dotés
d'un panonceau doré). Ils ne prennent pas de commission
et délivrent un bordereau qui vous sera indispensable,
à la fin de votre séjour, pour reconvertir votre
reliquat de dirhams en monnaie d'origine. Vous pourrez retirer
de l'argent dans les banques avec une carte de crédit,
ou directement au distributeur dans quelques grandes villes.
Les cartes de crédit sont généralement
acceptées dans les grands hôtels, boutiques et
restaurants, et même parfois dans les souks !
La
langue
•
A côté de l'arabe classique, la langue de l'éducation,
de l'administration et des médias, la langue de tous
les jours au Maroc est l'arabe dialectal, ainsi que le Tamazight
(berbère), parlé dans le Rif, les Atlas et le
Souss, et qui varie selon les régions. La plupart des
Marocains parlent le français, beaucoup parlent l'espagnol
et l'anglais.
La
religion
L'Islam
est la religion officielle du Maroc, mais la coexistence avec
les autres religions est parfaite (la pratique des autres
religions révélées est d'ailleurs garantie
par la constitution). La journée est rythmée
par cinq appels à la prière. C'est le muezzin
qui les annonce du haut de son minaret. Pendant le mois du
Ramadan, les Marocains jeûnent, cessent de boire et
de fumer du lever au coucher du soleil.
Evidemment, leur quotidien s'en trouve modifié. La
plupart des administrations, services publics, monuments et
magasins aménagent leurs horaires. Toutefois, les non-musulmans
trouvent à manger dans certains restaurants, en particulier
dans les hôtels. Les journées se traînent
mais que les nuits sont belles !
Informations
pratiques
- La
numérotation téléphonique au Maroc a
changé.
Pour appeler de l'étranger : Composez 00 212 + 8 Chiffres
de votre correspondant.
Pour appeler du Maroc : Composez 0 + 8 chiffres de votre correspondant.
- Les musées sont habituellement ouverts de 9 h à
12 h et de 15 h à 17 h 30. Ils sont fermés le
mardi.
Adresses
utiles
Délégations régionales du tourisme
-
Rabat : 22, avenue d'Alger Tél : 37 73 05 62 / Fax
: 37 72 79 17
- Meknès : Place de l'Istiqlal (Place administrative)
Tél. 55 52 44 26/51 60 22 - Fax 55 51 60 46
- Fès : Place de la Résistance. Tél 55
62 34 60/55 94 12 70 - Fax : 55 65 43 70
- Marrakech : 170 avenue Mohamed V - Tél / Fax : 44
43 08 86
Syndicats d'initiative et du tourisme
- Rabat : rue Patrice Lumumba Tél.
37 72 32 72
- Meknès : Esplanade de la Foire Tél. 55 52
01 91
- Fès : Place Mohamed V
- Marrakech : Place Abdelmoumen Ben Ali. Tél. 44 43
62 39/44 4361 31 - Fax : 44 43 60 57
Le
savoir-vivre
•
Respecter les coutumes locales, c'est faire preuve d'une courtoisie
élémentaire envers un pays accueillant. Pour
éviter situations embarrassantes et malentendus, conformez-vous
aux usages.
Voici quelques règles essentielles :
- Au Maroc, l'accès des mosquées et des lieux
saints est interdit aux non-musulmans. Quelques exceptions
: Mosquée Hassan II à Casablanca, Mausolée
Mohamed V à Rabat, Mausolée Moulay Ismaïl
à Meknès, Mausolée Moulay Ali Chérif
à Rissani.
- Evitez les tenues provocantes. Acceptez le thé à
la menthe, geste d'hospitalité.
- Si vous êtes invité à partager un repas
familial, vous vous laverez symboliquement les mains à
l'aiguière. Le repas commencera après que le
maître de maison ait prononcé le " bismillah
", louange à Dieu.
Mangez avec la main droite, goûtez à tout, mais
ne vous croyez pas obligé de finir tout ce qu'il y
a dans votre assiette, c'est en général impossible
!
- Evitez de boire, de manger et de fumer en public dans la
journée pendant la période du Ramadan.
- Si vous avez envie de photographier une personne, n'omettez
pas de lui demander son autorisation.
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La
cuisine
• La
cuisine marocaine accommode avec raffinement légumes
et fruits gorgés de soleil, épices rares et
parfumées, poissons et viandes savoureuses... La meilleure
des cuisines orientales, réputée dans le monde
entier, met vos papilles en fête. Voici les principaux
plats marocains à goûter absolument.
- Brochettes : à l'entrée d'un souk, sur une place, au bord
d'une route, on cuit sous vos yeux de délicieuses brochettes
: un régal, économique et rapide.
-
Couscous : c'est le traditionnel déjeuner
familial du vendredi, mais vous en trouverez tous les jours
au restaurant. Au cours de votre voyage, vous pourrez déguster
mille couscous, car il varie selon les régions et la
créativité de la cuisinière. Essayez
de ne pas utiliser vos couverts pour le manger, mais plutôt
vos doigts, à la marocaine.
- Méchoui : agneau rôti à la broche ou au
four. La viande fond dans la bouche !
- Pastilla : une fine pâte feuilletée farcie de pigeon et
d'amandes : c'est le fameux sucré salé à
la marocaine. Il existe des variantes au poisson, au poulet
et même au lait pour le dessert.
- Plats
du Ramadan : au coucher du soleil; on rompt
le jeûne (f'tour) avec la riche et savoureuse harira,
soupe à base de viande, lentilles, pois chiches, avec
les beghrir, petites crêpes en nid d'abeille servies
avec du beurre fondu et du miel, les shebbakia, gâteaux
frits dans l'huile et enrobés de miel. Cette "
légère " collation permet d'attendre le
vrai dîner qui se déroule plus tard dans la nuit.
- Tajine : ce mot désigne à la fois le contenant (plat
de terre cuite décoré au typique couvercle conique)
et le contenu (ragoût de viande, de volaille, de poisson
et de légumes cuit à l'étouffé).
Goûtez, vous comprendrez pourquoi le tajine est le plat
national marocain.
- Thé
à la menthe : il désaltère,
réchauffe, requinque, se boit le matin, après
les repas, à n'importe quelle heure. Un plaisir qui
ne se refuse jamais.
- La pâtisserie : gâteaux
au miel, cornes de gazelles, feqqas aux amandes, aux raisins
secs, ghoriba aux amandes, au sésame... Irrésistible
!
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Les
plaisirs de la table à Marrakech
• A Marrakech, découvrez les plaisirs
de la gastronomie marocaine. Voici les meilleures adresses
de restaurant a Marrakech pour apprécier l’art
culinaire marocain, typique et unique
Dans la medina, les restaurants vont de la gargote populaire
aux prix dérisoires, aux plus grandes cuisines marrakchies
servies dans des riads somptueux.
•Trés
petits prix
• Les stands de la place Jemaa-el-Fna : les restaurants les plus réputés du Maroc
Chaque jour, à la nuit tombée de Marrakech,
la plus célèbre place marrakchie se transforme
en un immense restaurant à ciel ouvert : une multitude
de stands équipés de groupes électrogènes
viennent s'installer au centre de Jemaa-el-Fna et proposent
une kyrielle de plats populaires et très bon marché
: grillades, couscous, salades, poissons grilles, beignets
de pommes de terre, tête de mouton bouillie, tangia
au citron...
Chaque stand est numéroté et affiche le prix
des plats.
On mange le long de larges bancs recouverts de toile cirée.
Le spectacle des cuisiniers qui tentent de racoler la clientèle
dans toutes les langues possibles et imaginables vaut à
lui seul le déplacement.
- Quoi qu'il en soit, c'est aussi l'occasion de faire un repas
copieux, à moindres frais : comptez de
20 a 50Dh/pers. Ouvert. 19h-0h
• Les
estaminets de Riad Bab Doukkala : pour les voyageurs
du Maroc au départ de Marrakech.
- Encore plus populaires que ceux de la place Jemaa-el-Fna,
les cantines de Bab Doukkala sont moins touristiques.
On y croise surtout des chauffeurs de taxis et des voyageurs
marocains en transit, venus se régaler avant de grimper
dans leur bus. Poissons grillés, omelettes, thés
à la menthe, pain frais...
- Cette expérience gastronomique ne vous coûtera
que quelques dirhams (20Dh en moyenne).
• Chez
Bahia - Marrakech
- Le matin, ce café restaurant se repère à
la bonne odeur de msemens (crêpes) que la patronne
confectionne derrière son comptoir.
Des familles de Marrakchis et des touristes se pressent pour
déguster un petit déjeuner dans la grande salle
carrelée.
- Au déjeuner, on peut goûter la fameuse spécialité
locale, la tangia, les tajines du jour ou encore les sardines
farcies à la tomate et aux épices. Délicieux
et très bon marché.
Compter 25Dh I'assiette de sardines avec des frites. Riad
Zitoun-el-Kedim Ouvert 8h-22h
• Petits prix
• Chez
Chegrouni
Sur la place Jemaa-el-Fna de Marrakech, juste en face de la
mosquée Quessabine.
- Le soir, on peut s'offrir un vrai dîner spectacle,
affable sur la terrasse, en face du théâtre vivant
de la place, à condition de trouver une table disponible
! On peut aussi manger dans la salle ornée de faïences,
autour de l'une des longues tables. La cuisine n'est ni originale
ni inoubliable, mais le rapport qualité-prix explique
le succès du lieu. Omelettes, grillades, couscous
et tajines varies (20Dh a 40Dh le plat). Pl. Jemaa-el-Fna
Ouvert 10h-23h
• Pâtisserie
pizzeria salon de thé « Mabrouka ».
- Voici un grand café-patisserie-restaurant très
typique des dernières générations de
snacks.
Véritable supplice pour les gourmands, il faut traverser
la pâtisserie pour atteindre la salle du restaurant
et la terrasse. Celle-ci, suspendue au-dessus de la rue Bab
Agnaou, est un must à I'heure du paseo de Marrakech...
à moins de lui préférer la salle a manger
climatisée.
- En dehors des habituelles omelettes et grillades, le
Mabrouka propose de délicieuses pizzas, des salades
variées originales (au thon, aux calamars, aux crevettes)
ainsi qu'un choix de sandwichs et de tajines. En dessert,
il faut goûter Ies coupes glacées ou les gâteaux
maison.
- Compter 50Dh/pers. Derb Bab-Agnaou (en face du cinéma
du même nom) Ouvert. 8h-23h
• Crémerie
Toubkal du Maroc
Ce resto snack est un des plus anciens de la place. II n'offre
pas la plus belle vue sur Jemaa el-Fna, mais sa récente
rénovation (terrasse couverte entièrement carrelée)
en fait une adresse très agréable pour un petit
déjeuner ou un dîner aux chandelles.
Cuisine snack classique, telles les brochettes de foie
au poulet grillé. Beaucoup de débit et
prix modiques.
Comptez env. 40Dh pour repas complet. 46-48, pl. Jemaa-el-Fna
Ouvert 8h-23h
• Café-restaurant
El-Waha.
Enfin un café restaurant sur la place Jemaa-el-Fna
de Marrakech qui ne fasse pas trop "usine à touristes"
Une équipe féminine jeune et pleine de sourires
assure le service dans la salle climatisée avec TV
du 1'' étage, et sur la terrasse panoramique du toit
(vue plongeante et inédite sur l'animation de la place).
- Pour un petit déjeuner, un thé, un jus d'orange
frais, ou un vrai repas (env. 4ODh) : tous les classiques
du snack (omelettes, tajines, keftas grillés) et une
mention spéciale pour les brochettes de poulet mariné.
- Avis aux mélomanes : les soirs d'été,
la terrasse est envahie par des groupes de jeunes Marocains
venus taquiner la guitare ou la derbouka.
Pl. Jemaa-el-Fnaa, 1, riad Zitoun-el-Kedim Ouvert. 7h-23h
• Prix
moyens
• Café Palais El-Badia
La terrasse du Badia est l'une des plus agréables de
la ville !
Au sud, les hauts murs du palais Badi avec leurs successions
de nids de cigognes et, à l'est, la place des ferblantiers
avec sa fontaine et ses palmiers fraîchement plantes.
- Ici pas de grande cuisine (juste quelques grillades,
salades, omelettes), mais ce café resto est idéal
pour faire une pause entre deux visites de palais.
Repas 6ODh, jus d'orange a 8Dh. 4, derb Berrima, Bab Mellah
Tel. 044 88 99 75 Ouvert 9h-22h
• Argana cafe restaurant glacier.
L'Argana est un peu tape-à-l'oeil, très touristique,
néanmoins cette enseigne offre une inégalable
terrasse! Au rez de chaussée, on y déguste de délicieuses glaces (lait caille, avocat) et des pâtisseries (sur place ou à emporter).
A I'étage, on peut boire un verre (en salle ou sur
la terrasse) ou goûter une cuisine sans grande surprise,
mais honnête, allant du snack "pur et dur"
(omelettes, grillades) aux plats plus sophistiques (couscous,
tajines varies). Repas àla carte (compter 8ODh) ou
menus a 90Dh, 110Dh et 13ODh. Pas d'alcool. CB acceptées.
1-2, pl. Jemaael-Fna Tel. 044 44 53 50 Ouvert. 9h-23h
• Nid'Cigogne
Les 4 niveaux de la terrasse de Nid'Cigogne dévoilent
une vue imprenable sur la Grande Mosquée de la casbah
de Marrakech, les jardins des tombeaux Saadiens et les toits
de Marrakech. Autour de l'une des grandes tables en zelliges,
on déguste tajines, omelettes et salades variées.
On peut aussi se contenter dune pause boisson entre 2 visites.
Service féminin très avenant.
Env. 60Dh le repas avec la boisson. 60, pl. des Tombeaux
Saadiens Tel. 044 38 20 92 Ouvert 9h-21h
• Les
Terrasses de l'Alhambra : un endroit unique au Maroc
Une adresse flambant neuve avec une belle terrasse surplombant
Jemaa el-Fna. Ici se joue la carte "chic oriental"
dans la salle (tadelakt aux murs, plafonds en bois, lanternes,
ferronneries et... climatisation). DansI'assiette, en revanche,
pas de spécialités marocaines, mais des pâtes
accommodées à toutes Ies sauces, des pizzas
et des salades très copieuses. Déjà
très touristique
Menu a 95Dh, plats à env. 50Dh. P1. Jemaa el-Fna
(en face du Café de France) Tel. 065 04 74 11 Ouvert
8h-23h
• Plus
Cher et grand luxe
• Dar
Mimoun
Envie de pénétrer dans un Riad marocain sans
se ruiner ? Dar Mimoun, aménage dans une des anciennes
demeures du Glaoui, ancien pacha de Marrakech, n'a certes
pas le luxe d'un Dar Moha, ou d'un Dar Yacout, et les nappes
et les fleurs en plastique ne sont pas du meilleur goût,
mais son côté de bric et de broc est plutôt
sympathique.
Si la cuisine n'est pas inoubliable (mention spéciale,
cependant, pour le tajine de keftas aux ceufs), les prix
sont en revanche raisonnables : plats à la carte
à env. 100Dh, menus à 100Dh, 120Dh et 15ODh.
Pour boire un thé à la menthe, ou prendre un
copieux petit déjeuner, le jardin, ou le temps semble
s'être arrêté, est idéal.
Riad Zitoun-el-Kedim, 1, derb Ben-Amrane Tel. 044 44 33
48 Ouvert. 8h-Oh
• Ksar
el-Hamra
Apres l'enfilade d'arcades, perpendiculaire au Riad Zitoun-el-Kedim.
On mange dans le magnifique patio aux proportions impressionnantes,
avec orangers, fontaines, zelliges, boiseries peintes.
Service impeccable et souci du détail : roses fraîches
et chandeliers sur les tables, musique live gnaoua et traditionnelle
(violon marocain et derbouka, danseuse du ventre). Trois
menus à 25ODh, a 350Dh et a 400Dh avec entrées
variées, pastilla, tajines de poulet aux citrons confits,
couscous tfaya. Les plats rivalisent de finesse. Alcools
et apéritifs. CB acceptées.
28, riad Zitoun-el-Kedim, derb Sabt-ben-Daoud Tel. 044
42 76 07 Fax 044 42 77 42 Ouvert midi et soir
• Dar
Mima
Tout
près de Dar Si-Said. Le plus simple est de se faire
déposer en petit taxi de Marrakech devant la préfecture.
Dans un Riad assez classique, un des rares restaurants de
gastronomie marocaine à ne pas imposer de menus. Accueil
charmant par la patronne, marrakchie d'origine, et sa jeune
équipe féminine.
Avant le repas, on s'ouvre I'appétit avec des dattes
et un verre de lait à la fleur d'oranger. Parmi les
musts de la carte : le couscous tfaya, le tajine de pruneaux
et agneau, et la tangia marrakchie. En dessert, goûtez
la pastilla sucrée. Vins et alcools a la carte.
Compter 200Dh/pers. avec la boisson. CB acceptées.
Riad Zitoun-el-Jedid, 9, derb Zaouiat-el-Kadiria Tel. 044
38 52 52 Ouvert uniquement le soir
• Al-Fassia : une très bonne adresse du Maroc
Ce restaurant de spécialités gastronomiques
est plus que jamais une valeur sure pour les gourmets de passage
à Marrakech.
Une équipe de jeunes femmes assure le service dans
les deux salles à manger traditionnelles, ou dans le
paisible jardin. L'occasion de goûter tous les meilleurs
plats de Fès : de la pastilla aux tajines sucres
sales. En entrée, tentez les salades variées
: c'est un véritable festival de saveurs. L'épaule
d'agneau rôtie aux amandes est tout simplement
divine ! On y rencontre souvent des artistes Français
en quête de simplicité.
Compter 150Dh/pers. sans le vin (menu déjeuner
à 12ODh). CB acceptées. 232, bd MohammedV Tel.
044 43 40 60 Ouvert. 12h-14h30 et 19h-23h
• Dar
Yacout
Piscine, cascades de bougainvillés, recoins salons,
lumières tamisées : dans ce décor féerique
baroque, sur fond de musique live gnaoua ou arabo andalouse,
on goûte aux enchantements de la cuisine marocaine (tajines
variés, méchoui). Un peu cher tout de même
: compter 650Dh Ies repas, vin et apéritif compris.
CB acceptées. 79, derb Sidi-Ahmed-Soussi Tel. 044 38
29 29 Fax 044 38 25 38 Ouvert mar.-dim. Uniquement le soir.
• Dar
Marjana
Ce somptueux Riad passe pour un des hauts lieux de gastronomie
de Marrakech. Apres un apéritif dans le patio, sur
fond de folklore arabo-andalou, on dîne dans un des
salons du 1" étage toujours en musique : gnaoua,
danseuses orientales... Mieux vaut être mélomane.
Quoi qu'il en soit, les mets sont délicieux, et vous
laisseront un bon souvenir.
Menu à partir de 660Dh, vin et apéritifs
compris. CB acceptées. 15, derb Sidi-Ali-Tair, Bab
Doukkala Tel. 044 44 57 73 Fax 044 42 91 52 Ouvert uniquement
le soir Fermé mardi.
• Douirya.
La double origine du propriétaire promet une savoureuse
dégustation des 2 meilleures cuisines du Maroc ! Le
cadre est chic, sans titre ostentatoire, et les plats, qui
surfent entre saveurs sucrées salées sont inoubliables
: pigeon au miel farci aux amandes, tajine de veau et
sa pyramide de courgettes, feuilles de pastilla au lait, etc.
Le soir, menus à 350Dh et a 39ODh, plat 12ODh.
CB acceptées. 14, derb Jedid-Hay-Essalam Tel. 044 38
42 42
• Dar
Moha.
L'ancien Riad du couturier Pierre Balmain accueille aujourd'hui
l'une des meilleures tables marocaines de la ville. Sous la
direction du propriétaire et chef Moha, les recettes
jonglent entre savoir-faire ancestral et cuisine nouvelle.
Jugez plutôt : couscous au saint Pierre, cailles,
pastilla.
• La
Trattoria : l'Italie est au Maroc
Tomates mozzarella, carpaccio de canard fumé servi
avec oranges, asperges et noix, calamars à la plancha
parfumés aux herbes de I'Atlas, crespelé d'épinards
à la ricotta gratinée, carre d'agneau alla Roman,
scampi al diabolo : La Trattoria, c'est un véritable
voyage gastronomique en Italie. L'hiver, pensez àréserver
une table près de la grande cheminée.
Compter 180Dh/pers. sans le vin. CB acceptées.
179, derb Mohammed-el-Begal, Gueliz Tel. 044 43 26 41 Ouvert
midi et soir
• D'autres
styles
• Le
Catanzaro :
encore une très bonne adresse italienne au Maroc
Décontracté, convivial... et toujours comble,
même tard clans la soirée ! Son succès,
Le Catanzaro le doit à ses pizzas àpâte
croustillante, à son interminable carte de pâtes
italiennes, à ses grillades au feu de bois. Excellent
expresso, vins et alcools.
CB acceptées. Compter de 120 a 15ODh, boisson comprise.
Derb Tariq-ibn-Ziad, Gueliz Tel. 044 43 37 31 Fermé
dimanche.
• Chez
Jack'Line
Voila 30 ans que la maîtresse des lieux régale
les habitués de spécialités berbères,
italiennes et françaises. A vous de choisir, selon
votre humeur, entre un bon osso-buco ou un tajine berbère
aux légumes. Côté desserts, laissez-vous
donc tenter par des crêpes flambées.
Vins et alcools.
CB acceptées. Compter 15ODh avec la boisson. 63,
Avenue. Mohammed-V Tel. 044 44 75 47 Ouvert. Midi et soir
• L'Entrecôte (de Marrakech)
Rien à voir avec la réputé Entrecôte
à Paris : l'Entrecôte est bel et bien une très
bonne adresse de Marrakech. Au fond d'une petite allée
perpendiculaire au boulevard Mohammed-Zerktouni.
A vous de choisir le cadre de votre repas : la première
salle jaune pastel style bistrot, ou la seconde plus typée
avec boiseries sombres, tables en fer forgé et éclairage
tamisé. Comme son nom I'indique, ce restaurant propose
un beau choix de viandes mais aussi des pizzas et des
salades. Le tout préparé avec des produits
frais de qualité. Belle carte des vins et apéritifs.
Compter 2000h/pers. boisson comprise. CB acceptées.
55, bd Mohammed-Zerktouni Tel. 044 44 94 28 Ouvert midi et
soir
• Le
restaurant de l'Hôtel Amanjena
Sur les trous N° 8 et 9 du Golf Amelkis de Marrakech,
à quelques minutes seulement de la Villa Riad ABALYA,
découvrez le plus bel hôtel de Marrakech. Le
temps d'un apéritif ou d'un dîner aux chandelles
au bord de la piscine. Une cuisine très raffinée
à tendance asiatique. Une adresse unique au Maroc
pour des instants de bonheur.
Réservation 044 40 33 53 - ouvert tous les jours.
Mention spéciale pour les petits déjeuners qui
valent le détour.
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de page
Fêtes
et jours fériés
• Fêtes religieuses : ce
sont des jours fériés dans tout le Maroc.
- L'Aid El -Fitr (ou Aïd el-Seghir) marque la fin du
mois de Ramadan
- L'Aïd el-Kebir (ou Aïd el-Adha) commémore
le sacrifice d'Abraham. C'est la fête du mouton, Premier
Moharrem, le premier jour de l'hégire, l'an musulman
- Le Mouloud célèbre la naissance du Prophète.
• Fêtes nationales
- 1er janvier : jour de l'An
- 11 janvier : manifeste de l'Indépendance
- 1er mai : fête du Travail
- 30 juillet : fête du Trône. C'est la plus importante
fête civile au Maroc. Elle est joyeusement célébrée
dans tout le royaume avec feux d'artifice, chants, danses,
parades.
- 14 août : allégeance de l'oued Eddahab
- 20 août : anniversaire de la révolution du
Roi et du Peuple
- 21 août : fête de la Jeunesse.
- 6 novembre : anniversaire de la Marche Verte
- 18 novembre : fête de l'Indépendance
• Jours fériés
- La vie civile est régie par
le calendrier grégorien.
A la différence d'autres pays musulmans, le week-end
se compose du samedi et du dimanche. Le vendredi n'est pas
férié mais administrations et services publics
allongent leur pause-déjeuner pour permettre aux fidèles
de se rendre à la prière.
- La vie religieuse suit le calendrier musulman. Il débute
le 16 juillet 622, jour où le prophète Mohamed
quitta La Mecque pour s'établir à Médine
où il avait beaucoup plus d'adeptes. L'année
hégirienne, année lunaire, se compose de 12
mois, mais elle est plus courte que l'année solaire.
- Le mois du Ramadan et les grandes fêtes religieuses
varient par rapport au calendrier grégorien. Pour en
obtenir les dates, renseignez-vous auprès de l'Office
National Marocain du Tourisme.
Les
grandes fêtes à travers le pays
Festival
national des arts populaires à Marrakech : c'est la plus ancienne et la plus importante manifestation
du Maroc qui connaît depuis le début des années
60 un grand succès populaire au renom international.
- C'est
vers la mi-juin, que le coeur de Marrakech se met à
battre plus vite et plus fort aux rythmes des troupes folkoriques
venues de tout le pays.
- Dans les ruines du Palais El Badi,
revit l'atmosphère envoûtante et mystérieuse
des mille et une nuits grâce à de nombreux spectacles
présentant la diversité et l'authenticité
du peuple marocain.
- 25 troupes nationales minutieusement sélectionnées
(comme la Guedra de Goulmime, Akellal, Haha, les chameliers
du désert...) se produisent pendant une dizaine de
jours auxquelles viennent se joindre des troupes étrangères
(Espagne, Turquie, Arabie Saoudite, Italie...)
-
La fin de chaque spectacle s'illumine par un éblouissant
et inoubliable feu d'artifice.
-
L'animation de la ville de Marrakech pendant toute la période
est assurée par des activités annexes dans différents
points comme le Palais de la Bahia, la place de la Koutoubia
où artistes et artisans potiers, dinandiers, tisserands
présentent leurs oeuvres et évidemment sur la
célébre Place Jamma El Fna, les cracheurs de
feu et les charmeurs de serpent rivaliseront d'ingèniosité
avec les acrobates et autres jongleurs.
La
fete des dattes à Erfoud
- Quand octobre pare de ses plus belles
lumières le grand sud du Maroc, vous êtes certain
d'approcher de la grande fête des dattes d'Erfoud.
- Ce
sont trois jours de festivités qui célèbrent
ce fruit oblong, moelleux, aux couleurs mordorées qui
a mûri au soleil de l'été pour le transformer
en cette douceur fondante et sucrée qui fait éclater
de plaisir vos milliers de papilles.
- Cette fête est l'occasion pour les tribus et les aubergistes
de la région de se retrouver, dans une ambiance typique.
Au son de la musique et au milieu de tentes berbères,
vous êtes invités à boire le traditionnel
thé d'accueil.
- Le dernier jour, vous pouvez assister
à la compétition traditionnelle de dromadaires
dans l'un des plus beaux déserts du monde, les dunes
de Merzouga. Les champions s'affrontent sur des milliers de
kilomètres de dunes, près de l'auberge Tombouctou.
Le Medfouna, un petit en-cas de pain garni d'oeufs, d'oignons
et de diverses épices est servi à la fin de
la course. Un régal pour tous !
Festival
d’Essaouira gnaoua et musiques de transe
- C'est le plus jeune mais aussi le
plus insolite des festivals sur la côte atlantique du
sud marocain.
- Devenue le creuset de diverses cultures, Essaouira est le
lieu idéal pour ce festival qui se distingue par l'originalité
de sa conception et le place d'emblée à un niveau
international. Trois jours à la fin du mois de juin,
le temps s'arrête à Essaouira pour faire place
à un événement musical, culturel et scientifique
exceptionnel.
-
Le programme est constitué, pour une grande part, par
la prestation des Gnouas, la très réputée
confrérie d'anciens esclaves d'Afrique Noire, composée
de maîtres musiciens, de joueurs de crotales, de voyantes,
de médiums et d'adeptes qui s'adonnent à la
pratique des danses de possession et à la transe. Les
cérémonies rituelles se pratiquent de nuit et
comportent une partie profane (divertissement) et une partie
sacrée pendant laquelle sont invoqués des saints
et des entités surnaturelles. Elles sont destinées
à un public averti et restreint ce qui en confère
l'authenticité.
-
Une des particularités de ce festival est d'être
le carrefour des musiques entre Orient et Occident puisque
Essaouira reçoit des maîtres percussionnistes
américains comme Adam Rudolf, le saxophoniste Didier
Malherbe, aux influences sonores moyennes-orientales, médiévales
et celtiques et dans le domaine du jazz, le batteur le plus
original de son époque, Wolfgang Reisinger.
- Enfin un colloque international réunit anthropologues,
psychologues, médecins autour de la notion de transe,
associée aux religions (soufisme) et aux pratiques
ethno-thérapeutiques (hypnose).
- Divers stages d'initiation à la musique et de nombreuses
expositions de peintures et de photographies enrichissent
le programme de ces journées de convivialité
favorisant l'épanouissement de toute une population.
La
fete des roses à El Kelaa M’Gouna
- Quand arrive la mi-mai, le parfum
des roses embaume l'air printanier de toute la vallée
du Dadès dans le sud marocain.
-
On peut assister à la récolte de la très
précieuse "Rosa damascena", apportée
dit la légende par des pélerins venant de la
Mecque et dont la graine tombée le long des chemins
s'est ensuite abondamment développée au cours
des siècles par de longues haies de rosiers délimitant
d'un ruban rose les champs verts de la vallée.
- Dès l'aube, ce sont les femmes, enveloppées
dans leur gandoura leur servant de sac, qui recueillent une
à une les fleurs parfumées .
- A la fin de la cueillette, Kelaa M'Gouna célèbre
alors pendant 3 jours, la reine des fleurs. C'est l'occasion
pour les habitants des villages voisins de descendre des montagnes
en arborant leurs plus beaux atours pour participer à
cette fête odorante, colorée et très animée.
-
Dans la troupe folklorique à la chorégraphie
originale, la femme symbolise l'abeille (habits noirs, verts
et blancs). L'homme en blanc symbolise l'apiculteur. Dans
le tableau final, les danseuses forment une ronde, entourés
par les hommes. C'est la représentation de la symbiose
entre l'apiculteur, les fleurs et les abeilles, les uns ne
pouvant se passer des autres.
- Dans les rues de la ville, parées de bouquets parfumés,
résonne alors le son des flûtes et des tambours.
Un défilé de chars décorés de
motifs naïfs s'étire tout au long du parcours
acclamés par les youyous de spectatrices enthousiastes
qui bombardent de pétales de roses la jeune fille élue
reine d'un jour.
- La fête terminée, chacun repart chargé
de guirlandes de fleurs, d'eau et d'essence de cette rose
berbère qui, dit-on, éloigne les djinns et les
maléfices.
Le
rendez-vous des fiancés au moussem d’imilchil
- Au début de l'automne, dans
le Haut-Atlas, en plein coeur du pays berbère, dans
la province d'Errachidia, le vaste plateau d'Imilchil connaît
une effervescence inhabituelle.
- Dans ce décor somptueux et grandiose convergent plus
de 20 000 Marocains, qu'ils viennent du nord, de Khenifra,
de l'Ouest, de Beni Mellal et du sud à partir de Tinerhir,
pour le plus grand moussem de l'année.
Ce Moussem a une triple vocation :
La première est religieuse.
Les pélerins viennent faire action de grâce pour
les récoltes et se recueillir sur le tombeau du marabout
(saint musulman), Sidi Ahmed Oulmaghni, de grande renommée,
situé à quelques kilomètres.
La deuxième est économique.
Il est une immense foire agricole. En quelques heures un immense
village de tentes berbères et caïdales s'érigent
dans l'immense étendue vers laquelle convergent, en
longues caravanes, agriculteurs, marchands, pélerins,
parents éloignés pour qui ce rassemblement est
devenu une exceptionnelle occasion de faire leurs achats et
se retrouver.
Enfin
la troisième vocation, cette fois-ci matrimoniale attire une autre catégorie de marocains. Car Imilchil,
c'est la fête de l'espoir pour les jeunes gens et les
jeunes filles du plateau des lacs puisqu'exceptionnellement
les jeunes filles musulmanes peuvent rencontrer, à
visage découvert, des jeunes hommes célibataires
et échanger des promesses de mariage librement consenti.
-
Et pour le plaisir de tous, d'autres manifestations se créent
autour des activités commerciales. Un vrai festival
avec soirées folkloriques, chants, musiques et danses,
concours de tir au pigeon, excursions à dos de mulets
très prisés par les " touristes "
qui viennent aussi très nombreux à Imilchil.
Le
festival des musiques sacrées à fes
- Fès la culturelle, Fès
la mystique. Première ville impériale. Cette
cité vénérable, la plus ancienne capitale
des royaumes marocains, empreinte de spiritualité,
chargée d'histoire et toujours très vivante,
offre un écrin prestigieux aux amateurs de musiques
sacrées.
- Chaque
année, pendant une semaine du mois de mai, le coeur
de la medina voit
éclore une multitude d'expositions, de conférences
mais surtout de concerts devenus au fil des années
le carrefour des musiques des grandes religions monothéistes.
- Les vastes palais mauresques, tels Bab Makina et le musée
Batha accueillent chaque jour des milliers de mélomanes
venus entendre les plus grandes voix du monde islamique mais
aussi les musiques et chants issus de la culture judéo-chrétiennes
et autres musiques du monde.
- Aux récitals spirituels de l'ensemble Ibn Arabi,
succèdent Liz Mac Comb et ses gospels américains
; les chants soufis de l'Afrique de l'Ouest précédent
les mélodies anciennes de la Renaissance interprétées
par l'ensemble anglais the Dufay Collective.
- Puis la musique traditionnelle juive marocaine remplace
La Nuit obscure, un des plus beaux poèmes de St Jean
de la Croix.
- Enfin Monajatat Yulcheva (Ouzbekistan ), les mélopées
de l'Andalousie médiévale, Barbara Hendricks
et les moals et ghazals spirituels d'Orient peuvent se retrouver
sur le programme d'une même soirée.
-Fès
a su faire épanouir ce festival devenu lieu de dialogue
et connaissance de l'autre au travers de la communication
universelle de la musique.
Principaux festivals et manifestations culturelles
- Fès : Festival des
musiques sacrées du monde. Moussem Moulay Idriss II
Foire de la poterie, Moussem de l'artisanat.
- Marrakech : marathon international, Festival des
arts populaires, Festival Dakka Marrakchia, Moussemdes 7 saints.
- Meknès : foire régionale, Moussem
el Hadi Ben Aïssa, Mousem Moulay Idriss I, journée
mondiale duthéâtre.
- Rabat-Salé ; Foire de l'artisanat, fêtes
des cires, Trophée Hassan II de golf.
Pour obtenir les programmes et les dates de ces manifestations,
renseignez-vous auprès de l'Office National Marocain
du Tourisme.
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LES
VILLES IMPERIALES
- Elles
respirent sous le même soleil, elles s'élèvent
sur la même terre, ni différentes ni semblables, Rabat, Meknès, Fès, Marrakech :
quatre villes impériales, quatre villes suprêmes.
Quatre villes éblouissantes. Eblouir, justement, ce
fut leur raison d'être. Edifiées en capitales,
chacune éclipse la splendeur de l'autre.
Rabat, Meknès, Fès, Marrakech, on ne sait laquelle
préférer. Le mieux est de toutes les voir. En
traversant le Maroc et son histoire. En parcourant les 1047
km qui les relient.
- Un voyage inoubliable pour découvrir quatre villes
fascinantes, où le passé se mêle au présent
pour nous offrir un feu d'artifice de sensations.
A peine les a-t-on quittées qu'on rêve d'y retourner.
C'est l'appel impérieux des quatre villes impériales.
RABAT
Partout du bleu, bleu intense de la
mer et du ciel, et blottie dans l'écrin ocre de ses
remparts, une ville blanche avec un minaret qui joue avec
les nuages : voici Rabat, la capitale du Maroc.
- Rabat a une longue vocation de ville phare. Au XIIème
siècle, Yacoub el Mansour, le grand conquérant
almohade, l'avait élue pour symboliser sa splendeur.
Mais l'histoire était déjà passée
par Rabat. Les Mérinides (XIII et XIVème siècle)
lui rendaient hommage en bâtissant la nécropole
de Chellah sur l'antique cité romaine de Sala.
- L'histoire passe par Rabat et ne la quitte plus. Elle resurgit
au détour d'une ruelle, devant une échoppe de
babouches et de poufs qui embaument le cuir, dans une vente
de tapis à la criée.
- Elle imprègne chaque pierre de la casbah des Oudayas,
forteresse d'indomptables corsaires andalous du XVIIème
siècle. Rien de plus exaltant que d'imaginer leurs
vies trépidantes, délicieusement installé
au café maure en dégustant cornes de gazelle
et thé à la menthe, et de laisser son regard
se perdre, au loin, sur les barques qui dansent dans l'Oued
Bou Regreg au pied des remparts de Salé.
- L'histoire est restée à Rabat et Rabat célèbre
ceux qui la font.
Yacoub el-Mansour avec la tour Hassan,
dominant ce qui aurait dû être l'une des plus
grandes mosquées du monde musulman ; le
mausolée de feu Mohamed V, artisan de
l'indépendance en 1956 ; l'imposant Palais
Royal, résidence du Roi et siège
du gouvernement depuis 1912.
MEKNES
- Au coeur de la campagne marocaine,
coup de coeur ! C'est Meknès, la ville impériale
de Moulay Ismaïl. Avec une ardeur inlassable,
une volonté inébranlable, il entreprit de faire
de cette ville une capitale à son image.
- Palais, mosquées, fontaines, terrasses, jardins,
écuries, magasins, greniers s'édifièrent
sans discontinuer pendant 50 ans pour combler le gigantesque
périmètre dessiné par les murailles.
Rêve inachevé de Moulay Ismaïl, Meknès
n'achèvera jamais de faire rêver.
- Par ses portes monumentales qui percent les remparts pour
livrer accès aux
merveilles de la ville. La principale, Bab-el-Mansour,
la plus belle du Maroc, mène à l'immense méchouar
où s'élèvent l'émouvant mausolée
de Moulay Ismaïl.
- Par ses monuments, par la somptuosité de ses palais.
Celui du Jamaï, ancienne demeure d'un vizir, abrite le musée des Arts Marocains, et ses fastueuses
collections de faïence, broderies, tapis, boiseries,
bijoux... Par l'incroyable théâtre de son quotidien.
- Observer, dans les kissarias, un marchand déplier
une pièce de drap bleu ; assister, dans le bâb
Jédid, à un long et sirupeux marchandage ; contempler,
dans les souks, le visage concentré d'un artisan qui
grave un bracelet d'argent ou les mains habiles d'un peintre
sur bois...
- Et puis la ville de Meknès nous fait rêver
par sa campagne, verte et apaisante, mollement vallonnée,
plantée d'oliviers,où se prélasse depuis
plus de vingt siècles l'antique cité romaine
de Volubilis. Campagne qui s'offre généreusement
à la vue du mont Zerhoun où est accrochée
la ville sainte de Moulay Idriss, la ville aux toits verts.
FES
- Depuis la nécropole des Mérinides,
Fès est un calme océan de toits plats hérissés
de minarets, une douce cascade de terrasses qui glisse sur
les deux versants de l'oued Fès. Mais dès qu'on
y entre, quelle activité !
- Une multitude de passages, d'escaliers, de courettes débouchent
dans un
enchevêtrement de ruelles percées d'échoppes
où s'achètent continuellement bijoux en argent,
plateaux en cuivre, poteries peintes au bleu de Fès,
djellabas multicolores, gâteaux de miel, brochettes
d'agneau, amandes grillées, thé à la
menthe... Car ici tout est profusion. Jusqu'à Fès
qui est multiple.
- Outre la ville européenne aux larges avenues construite
après la première guerre mondiale, Fès
se dédouble en Fès el Jédid et Fès
el Bali.
- Fès el Bali elle-même
se compose de deux quartiers. Au VIIIème siècle,
8000 familles arabes, chassées d'Andalousie par les
armées chrétiennes, s'installèrent sur
la rive droite de l'oued Fès. Cent ans plus tard, 2000
familles kérouanaises s'établirent sur l'autre
rive.
Les Arabes d'Andalousie apportèrent dans leurs
bagages l'art et le savoir d'une civilisation à l'apogée
de sa gloire comme en témoignent les superbes zelliges,
stucs et mosaïques de la mosquée des
Andalous et de la médersa Es-Sahrij. Aux Kérouanais, on doit l'imposante et splendide mosquée al Qaraouiyyîn,
la première université du monde occidental avant
Oxford et la Sorbonne. Aujourd'hui encore, elle reste l'un
des principaux centres intellectuels du Maghreb.
- Quand les Mérinides prirent le pouvoir au XIIIème
siècle, ils trouvèrent Fès el Bali trop
petite pour contenir les palais que méritait leur magnificence.
Ils les construisirent hors des murs et ajoutèrent
jardins, mosquées, écoles coraniques, souks...
- C'est
ainsi que naquit Fès la nouvelle ou Fès
El Jédid. Première capitale du
royaume en 809 avec Idriss II, puis deux fois encore, au XIIIème
siècle sous le règne de Moulay Abdallah, centre
spirituel et culturel du Maroc traditionnel : Fès est
la plus impériale des villes impériales.
MARRAKECH
- Ville phare des Almoravides au XIème
siècle, elle a jadis prêté son nom au
Maroc, elle en perpétue la magie.
Oasis aux portes du désert, joyau au pied de l'Atlas,
c'est Marrakech, l'éblouissante et superbe capitale
du Sud Marocain.
- Tout converge vers la place Jemaa el Fna.
Musiciens, danseurs, guérisseurs, écrivains
publics, conteurs, vendeurs d'oranges pressées ou de
graines grillées, offrent un spectacle hallucinant.
Puis les gargotiers s'installent. Alors les quinquets et les
étoiles s'allument et les
fumets des viandes rôties, du couscous, de la harira,
des beignets emplissent l'air de la nuit.
- Dans la médina, le spectacle continue avec ses souks,
labyrinthe d'ombre et de lumière, ramifié à
l'infini sous des treillages de roseaux, festival marocain
de couleurs, de sons, de parfums qui invitent à suivre
le rythme de la foule, à pénétrer plus
avant dans le dédale.
- Et soudain, au détour d'une étroite ruelle,
par une porte entrebaîllée, se révèle
un palais au vaste patio où chante une fontaine : Palais
de la Bahia qui s'ouvre sur des jardins embaumant
le jasmin et l'oranger ou Dar Si Saïd,
aujourd'hui musée des arts marocains.
- Tout est à voir à Marrakech : la beauté
froide et muette des tombeaux saâdiens,
la médersa Ben Youssef, les
majestueux vestiges du palais el Badii,
construit par Ahmed el Mansour avec les matériaux les
plus précieux, or, onyx, marbre d'Italie, troqués
contre leur poids en sucre... La visite des jardins fournit
une occasion rêvée de parcourir Marrakech en
calèche. Jardin de la villa Majorelle où
pépient joyeusement des oiseaux de toutes espèces. La Ménara et son pavillon
qui mire ses proportions parfaites dans les eaux languissantes
de son bassin, tableau inoubliable sous le soleil couchant.
La Palmeraie et ses 13 000 hectares de palmiers, d'orangers,
d'oliviers, de pommiers...
- Défendue par ses immenses remparts ocres, veillée
depuis 800 ans par sa fière Koutoubia,
Marrakech conserve intacte la faculté d'émerveiller.
LES
SOUKS
Déambuler dans les souks est
une merveilleuse fête des sens. Mais le plaisir se décuple
dès que l'on donne comme but à sa promenade
le choix d'une bague, d'une canne épée, d'un
tapis, d'une paire de babouches, d'un panier tressé,
d'épices rares et odorantes... Car pour vraiment participer
à la vie du souk, il faut sacrifier aux trois rituels
: convoiter, marchander, acquérir.
- L'art du marchandage se pratique le sourire aux lèvres
autour d'un thé à la menthe. Discuter un prix
débouche fréquemment sur une conversation cordiale,
voire amicale. D'ailleurs un long marchandage ne manquera
pas d'ajouter une plus-value de souvenir à votre achat.
- Dans chacune des villes impériales, l'artisanat traditionnel
est très vivant, très dynamique et d'une excellente
qualité.
- Rabat est réputée pour ses broderies, tapis et poteries fabriquées à
Salé.
- Meknès pour son travail du bois,
ses animaux en métal incrustés de fils d'argent
et ses mosaïques.
- Fès est
la capitale de l'artisanat. Spécialités : les
fameuses poteries au bleu de Fès, les plateaux
en cuivre, le travail du cuir.
- A Marrakech, le travail du cuir est extrêmement soigné. On peut voir les cordonniers
coudre les babouches selon des méthodes ancestrales.
La région est aussi connue pour l'incroyable variété
de ses épices et la qualité de ses tapis berbères.
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